Voilà un exemple de l'emploi de paperboard lors d'une leçon de grammaire avec RSEEG.
Le TBI ne reste qu'un outil. Même s'il a de nombreux avantages, c'est votre façon de concevoir votre séance, votre progression et vos activités qui va amener les élèves à apprendre.
1. Découverte du texte.
Les élèves lisent dans leur livret (je préfère cette solution à celle qui consiste à tout lire sur un écran). Nous lisons ensuite ensemble. Le texte projeté permet de revenir sur un mot de vocabulaire, l'utilisation d'un pronom...
2. Manipulation
Je suis la méthode avec la manipulation des étiquettes, puis je collecte les phrases sur le TBI.
3. 2ème séance : appropriation et synthèse
Les élèves font l'exercice de la méthode par 2. Puis, au TBI, un élève vient placer une étiquette au bon endroit (en faisant glisser). On passe ensuite un autre élève. Si un élève se trompe, le suivant corrige en changeant l'étiquette de place.
Pas de grande révolution par rapport aux étiquettes papier, mais une simplicité d'utilisation pour les élèves et l'enseignant. Cela permet de refaire l'exercice plus facilement qu'avec le papier (perso, je déteste passer mon temps à jongler avec les étiquettes qui glissent, un aimant qui tombe quand on veut laisser l'enfant faire...).
On revient également sur le texte de départ pour entourer les majuscules et les points et souligner d'une couleur différente chaque phrase.
4. Systématisation
Je projette quelques exercices que les élèves doivent faire dans leur cahier. Le TBI me permet de faire facilement des exemples avec les élèves.
Autre exemple avec la phrase négative : un élève vient au tableau entourer les mots de la négation, puis placer l'étiquette du verbe sous le bon mot. On peut aisément refaire l'exercice en début de séance suivante : pas la peine de tout réécrire au tableau, de sortir les étiquettes. L'exercice est vite en place et les élèves peuvent revoir la notion rapidement avant d'approfondir avec la séance 2.